| ARTISTES
Jeko
Jeko est un artiste français ayant grandi au sud de Paris. Dès son enfance, il gribouille innocemment sur des papiers, sans but esthétique précis. Attiré par les graffitis rencontrés le long des routes, il reste fasciné par leurs formes et couleurs, qui continuent de l’inspirer aujourd’hui
Rabab Tantawy
Née en 1971 au Caire, Rabab Tantawy a grandi entourée d’art et a appris en autodidacte diverses techniques, de la peinture à l’huile à la peinture en aérosol. Lorsqu’elle a finalement embrassé une carrière artistique, elle a participé à de nombreuses expositions et s’est impliquée dans l’art de la rue. Son travail, qui aborde des thèmes d’union, de communauté et de patrimoine, se distingue par une approche ludique des concepts sérieux. Tantawy explore ces sujets de manière universelle et intuitive, sans esquisses préalables, et son processus de création est aussi crucial que l’œuvre elle-même. Les lignes et les couleurs, qu’elles soient terreuses ou néon, sont au cœur de ses œuvres, qu’elles soient abstraites ou figuratives.
Charlotte Pilat
Charlotte Pilat a découvert la photographie au lycée, avec un sens de la mise en scène marqué. Après des études en design graphique, elle développe un style plus épuré, guidée par les lignes et les formes. En parallèle de projets soigneusement orchestrés, elle apprécie de parcourir le monde avec son appareil en bandoulière. Partir en quête de détails, de décors ou de scènes intéressantes, se perdre dans ses pensées et attendre… Attendre que son environnement la surprenne.
Blackson Afonso
Mehdi Cibille
Alias Le Module de Zeer, explore depuis les années 2000 la flexibilité graphique de quatre sphères reliées, créant un motif qui interroge la permanence et l’évolution d’un logo devenu logos. Inspiré par la bande dessinée et la culture Punk/New Wave, il utilise le graphisme et la publicité pour saisir l’importance de l’exposition publique. Investissant les rues avec un art urbain, social et politique, Mehdi transforme le Module de Zeer en un paysage dynamique à chaque intervention. En galerie, il relie ses œuvres urbaines et institutionnelles, comme dans Start Game Over et Élévation, créant un dialogue entre l’art de rue et l’institution.
Lionel Vivier
À travers les différentes places qu’il investit de manière aussi radicale que sensible depuis près de 20 ans — directeur artistique, curateur, murailler en pierre sèche, éditeur, artiste — Lionel Vivier ausculte le rôle et le devenir de l’image dans l’art, les médias, la mode et le quotidien. Dans des situations qu’il invente en collaboration avec différents créateurs, musiciens, graphistes, vidéastes, scientifiques, chercheurs, se déploie une réflection sur nos rapports au réel à l’ère d’une société numérique hystérisée qui altère et transforme de manière inédite nos rapports au monde et à sa représentation. L’archéologie, l’exploration, la cartographie, l’introspection, sont autant de territoires de jeu manipulés à l’envie par l’artiste dans des installations où s’invitent la sculpture, la photographie, la vidéo ou le son, pour poser la question de ce qu’il reste du vivant, ici et maintenant.
Marina Perez Simão
Les paysages tourbillonnants et multicolores de Marina Perez Simão brouillent la distinction entre abstraction et figuration. Avec des étendues de vert, de pourpre, de jaune, de bleu et de rouge, elle évoque des vues fantastiques à la fois mystérieuses et familières, traçant les contours des mondes internes et externes. Simão puise dans ses expériences personnelles ainsi que dans des disciplines telles que la philosophie et la littérature. L’artiste a obtenu son diplôme de maîtrise de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle à Paris, et a exposé à Rome, Bruxelles, São Paulo, New York et Paris, entre autres. Son travail est présent dans les collections du Dallas Museum of Art, du Long Museum à Shanghai, du Musée D’Art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne et de la Fondation Samdani Art au Bangladesh.
Yami
Artiste émergent basé à Lyon et originaire de Paray-le-Monial, a grandi dans un univers de dessin et de peinture. Après un Master en Direction Artistique, il s’est rapidement orienté vers la création de pochettes d’albums et d’illustrations modernes, cherchant toujours à développer de nouveaux langages visuels. Au cœur de sa démarche artistique se trouve l’amour, avec toute sa complexité. Yami explore ses contradictions à travers des « p’tits démons » qui personnifient peurs, doutes et excès émotionnels. Ses œuvres sont des exutoires, où il cherche à évacuer les tensions intérieures. Ces démons, à la fois tourmentés et tendres, relient l’intime à l’universel, révélant des nuances émotionnelles par des couleurs vives, des traits épurés et des compositions dynamiques. Yami repousse sans cesse les frontières de l’illustration contemporaine, développant un style unique influencé par l’art urbain et les techniques classiques. Ses œuvres, imprégnées d’une volonté d’innovation, se distinguent par leur dynamisme et leur capacité à raconter des histoires. Son art, à la fois introspectif et expressif, atteint un équilibre subtil entre ombre et lumière, amour et chaos.